Afin
de faire connaître la noblesse de ses actions en faveur des enfants des
rues, la fondation en création a voulu associer des artistes. En effet, ce
sont eux qui traduisent le plus finement, par leurs travaux, notre
sensibilité.
Le
thème de l’exposition sera l’ ENFANT D’EUROPE.
Cet
enfant de demain devra bâtir un monde de tolérance, de paix, d’amour et
de prospérité. Mais ce monde idéal ne pourra se réaliser qu’en évitant
les exclusions médicales et sociales. C’est notre devoir d’homme de
leur offrir cette première marche.
Sur
ce thème, trois variations seront développées au travers de
l’exposition. Ce sont l’amour maternel, le conflit psychologique et la
connaissance.
Le
sculpteur Elisabeth CIBOT traitera l’amour maternel qui permet
à l’enfant de se construire. La connaissance nécessaire à toute évolution
sera figurée par les œuvres du peintre Anatoly POUTILINE. Enfin,
Catherine COLONNA illustrera, par ses peintures, le conflit psychologique
lorsque l’enfant s’affirme contre le monde.
Anatoly
POUTILINE
Lauréat
de l’école des beaux arts de Saint Petersbourg, il quitte son pays à
vingt ans. C’est en homme libre qu’il nous entraîne dans sa foi en un
peuple de l’esprit qui ne connaît pas de frontière.
Dans
ses œuvres, il cherche à nous faire partager sa croyance en Dieu et en la
lumière qui éclaire chaque homme.
Il
est défini par Maure J. Estrade « comme artisan du mystère qui
aborde symboliquement plusieurs thèmes comme celui de la connaissance qui
n’est rien sans ouverture vers le spirituel ou le paradoxe est que le
savoir peut conduire à l’élévation mais peut aussi nous éconduire,
nous perdre dans les pires divagations si à l’approche du mystère il ne
s’annule pas, il ne se dissout pas dans l’esprit. »
Elisabeth
CIBOT
Diplômée
de l’école des beaux arts à Paris, elle fut l’élève d’Étienne
Martin, du sculpteur César et de Léopold Kretz.
Son
œuvre est l’alliance du jour et de la nuit. C’est un moment propice à
une nouvelle symphonie de la vie. Amour, tendresse, séduction, pur accord
des âmes composent la trame des sculptures, au travers de la mère et de
son enfant.
Catherine
COLONNA
Les
tableaux de cette jeune artiste s’ouvrent vers le monde intérieur de
l’enfant qui se bat pour se construire.
De
cet univers de l’innocence, Catherine COLONNA nous offre une vision torturée
où l’idée de souffrance est sous jacente. Mais cette souffrance est
sublimée et porte, paradoxalement la joie des espoirs.
Par
une harmonie de couleurs, des lumières contrastées, la profondeur de l’âme
transparaît. L’enfant et la vie sont ainsi réconciliés par un flot de
lumières chaudes et vivantes.